FAIR-Impact construit un réseau de données et de services pour les acteurs de la science ouverte .

Le projet FAIR-Impact s’inscrit dans le cadre de l’European Open Science Cloud (EOSC) https://eosc-portal.eu dont l’objectif est de créer un environnement fédérateur pour les infrastructures européennes de recherche, les chercheurs et industriels dont l’activité s’inscrit dans la science des données. La priorité est donnée à la création et diffusion de ressources (jeux de données, logiciels, modèles…) équitables (FAIR), c’est-à-dire faciles à trouver (Findable), accessibles (A), interopérables (I), réutilisables (R). À partir des résultats des autres projets de l’EOSC, FAIR-impact se fixe comme objectif principal d’identifier, puis de favoriser par l’implémentation, des solutions concrètes par domaine qui valident le caractère FAIR des ressources associées et en soulignent l’impact dans différents contextes applicatifs. Il permettra d’apporter un regard qualitatif sur les processus de FAIR-ification actuels et, in fine, de concourir à la généralisation et l’adoption des préceptes de la science ouverte. FAIR-impact réunit un grand nombre de partenaires européens venant des Pays-Bas (pays porteur du projet), de France, du Royaume-Uni, de Finlande, du Danemark, d'Italie, d’Allemagne, d’Espagne, de Norvège, de Belgique et de Roumanie. En France, il mobilise le CNRS en coopération avec AMU et l’Université Grenoble-Alpes, l’INRAE, l’Observatoire de Paris, le collectif CoData et la société e-Science Data Factory. FAIR-impact s'organise en cinq lots. Trois sont consacrés à l’identification et l’adoption d’approches, d’outils et de solutions adaptées à la FAIR-ification des ressources (identifiants pérennes, méta-données et ontologies descriptives, métriques et certification). Deux se concentrent sur leur interopérabilité, leur adoption et leur suivi au travers de cas d’usage précis très diversifiés apportés par les partenaires, ceci afin de toucher de larges communautés scientifiques (sciences de la vie, sciences humaines et sociales, sciences physiques, sciences de l’environnement et agro-sciences). Il s'agit de réaliser un réseau de données et de services en mettant au cœur du processus les acteurs de la science ouverte (chercheurs, fournisseurs de données, utilisateurs…) issus de différentes communautés scientifiques. La participation du LIS se concentre sur la sémantique des méta-données et des ontologies associées aux ressources. Cela concerne la collecte et la normalisation des méta-données associées aux logiciels, la mise en correspondance entre les méta-données et leur exploitation dans les processus d’indexation et de recherche de ressources (processus de recherche d’information). Autant d’aspects ciblant la facilité de trouver et de sélectionner les ressources (le F de FAIR) pour permettre la validation de directives de « bonne pratique » sur des cas concrets. La contribution du LIS s’inscrit plus largement dans celles d’AMU et du CNRS via son institut des sciences de l’information et interactions (INS2I) dans le mouvement de la science ouverte.